Autogire ?

Suite à une discussion avec l’ un de vos camarades, voilà un engin volant non identifié:

sans le pilote:

Cela se replie :

La présence de deux rotors contra-rotatifs nous renseigne : il s’ agit d’ un hélicoptère, en fait, du plus petit hélicoptère au monde. Contrairement à l’ autogire, il peut faire du « sur place » car c’ est un moteur qui entraînent les rotors. Sur la photo ci-dessus, le pilote a la main droite sur le moteur et l’ engin est prêt pour être placé dans un conteneur :

Ce petit article de divertissement conclu ma participation à ce blog, il me reste à vous remercier de votre bonne volonté et de l’ intérêt que vous avez manifesté tout au long de l’ année. Je vous souhaite un bon examen ( pas de soucis car vous êtes bien préparé ) et bonne chance à tous ! et pour les courageux, les révisions vont nous occuper encore le 9 juin.

Mise à jour: il y aurait encore plus petit:

Rectificatif de l’article du 02/04/2008

J’ai enfin rectifié l’article du 02/04/2008 sur une composition des vitesses inexacte

article rectifié du 02/04/2008

Corrigé de la conception du 5/5/8

On demandait de réaliser un adaptateur entre un démarreur et le vé de commande. Les données géométriques du démarreur nous oriente vers une liaison encastrement « adaptateur-démarreur » avec une m.i.p de type appui-plan et centrage court, le m.a.p étant assuré par deux vis à tête hexagonales. La liaison encastrement « adaptateur-vé de commande » choisie est de type indémontable : soudure ou brasure . L’adaptateur peut être obtenu soit en mécano-soudé soit en tôle pliée comme l’ exemple suivant :

On utilise une tôle d’ épaisseur 5mm suivant ainsi les conditions demandées

Voici l’adaptateur, support de démarreur seul:

Et enfin un dessin de définition avec une mise à plat qui permet la découpe avant le pliage. Remarquer les lignes indiquant les axes de pliage

Voilà il manque le document réponse que vous aviez à compléter . Nous verrons le document corrigé en cours. Quelques questions qui demandent réflection: l’ alésage qui réalise le centrage du démarreur est-il usiné après ou avant soudage de l’adaptateur ? La précision du positionnement « adaptateur-vé de commande » sera-t-elle compatible avec l’ engrènement du pignon -roue ?

Et maintenant une solution en mécano-soudé d’ un constructeur d’ autogire (nigrosky)

Ce constructeur a utilisé des tôles pliées puis soudées. l’ aspect « doré » correspond à un traitement de surface protégeant de la corrosion. Avez vous remarqué la faible épaisseur des tôles utilisées : on est loin des 5 mm !! que pouvons nous en déduire pour le poids de cette pièce par rapport à notre adaptateur ? Remarquez aussi la m.i.p et le m.a.p de l’adaptateur sur la chape de tête de rotor.

Séance de TP du 02/04/2008

Donc comme convenu nous avons travaillé sur l’autogire

La première question étant une simple lecture d’un abaque, s’est faite en parfaite autonomie

Dans cette nouvelle position, il y a déséquilibre, ce qui crée donc un changement de comportement de l’autogire

Comme je tente de l’expliquer avec la figure ci dessous, l’augmentation des gaz ne suffira pas pour fermer le dynamique, si l’on ne change pas la direction de cette action des gaz, par contre le ralentissement sera stopé, mais pas la tendance à monter. (N’étant pas pilote de ce genre d’engin, voila les conclusions que je retire de l’étude de la mécanique, j’espère que la réalité s’en approche !!!!)

Voyons la question suivante

Ce résultat est éloquent, il implique que la portence du point A1 est bien supérieure à celle du point A2, ce qui donnerait à l’autogire un mouvement similaire à celui d’un tire bouchon se vissant dans l’air.

Ici il est important de prendre conscience que la sollicitation prépondérente appliqué à la vis 10 est le cisaillement.

Cette question fût l’occasion de préciser les principales sollicitations envisageables en résistance des matériaux de façon relativement simpliste pour un élève de terminale GE, qui seront la TRACTION-COMPRESSION , le CISAILLEMENT, la TORSION et la FLEXION.